François Bayrou peut-il se relever après l’accumulation d’erreurs qu’il a commis depuis 2007 ?

Propos de Thomas Guénolé, politologue au CEVIPOF , maître de conférence à Sciences Po et professeur chargé de cours à l’Université Panthéon-Assas.

« Il y a les objectifs que le monde extérieur impute à François Bayrou puis il y a ceux qu’il se donne lui-même. Sa cohérence par rapport à ses idées est pour lui plus importante que ses scores électoraux. Et si on regarde les décisions qu’il a prises depuis dix ans, elles sont en parfaite cohérence par rapport à l’affirmation de l’extrême centre. En termes de tactique électoral, cela revient très souvent à se tirer une balle dans le pied. Mais il le fait en partie car il y croit mais aussi par un souci de cohérence. Il a un côté d’intégriste du centre, une sorte d’intégrisme de la modération. »

http://www.atlantico.fr/decryptage/universite-rentree-modem-quel-espace-politique-reste-t-francois-bayrou-thomas-guenole-495655.html

Pourquoi attendre le second tour ?

L’affaire semble parfois entendue : si François Bayrou est présent au second tour, il sera élu.

Pour moi c’est logique, certains journalistes l’ont dit « et si cette fois c’était son tour ? ». Pourquoi logique, parce c’est la seule personnalité politique qui peut rassembler les français. Il souhaite créer un sentiment d’union nationale, créer une dynamique sur la sensation qu’ensemble on peut accomplir de grandes choses, un peu comme les grands élans de reconstruction d’après guerre. Il faut se serrer les coudes, soyons sérieux et la France en sortira encore plus grande.

De plus en plus de français adhèrent à cette idée, conscients que les autres candidats ne pourront rien apporter de nouveau.

Ce qui me dérange c’est pourquoi des électeurs veulent attendre le second tour pour élire un président digne de ce poste, au risque de voir un avenir meilleur s’envoler ? Pourquoi ne pas directement voter François Bayrou ?

J’ai eu un échange avec un « contestataire » qui trouve normal de voter n’importe quoi au premier tour pourvu que ca se remarque.
Le « contestataire » se justifie en disant « on exprime son mécontentement au premier tour puis on vote sérieusement au second, c’est la démocratie ». Sauf qu’il y a risque de ne pas pouvoir « voter sérieusement », on a vu le résultat en 2002 !

Ce n’est pas comme ça que ça marche, lors d’une élection on vote pour le candidat qu’on estime être à la hauteur de l’enjeu. Ici l’enjeu est national, on ne plaisante pas avec une élection présidentielle.

Ainsi, dès le premier tour je voterai pour le seul candidat capable de relever la France : François BAYROU. J’ai même envie d’ajouter, comme semble le dire cette image, venez a François, il vous le rendra 🙂

La sécurité a Poissy

Je lisais quelques sites et blogs sur Poissy où on traite de vandalisme, on relance le sujet de la vidéo protection, etc. Faisons donc un petit retour en arrière.

Jacques Masdeu-Arus Maire de Poissy pendant 25 ans, ¼ de siècle, a toujours refusé d’installer des caméras en ville durant ses mandats. Là où je le rejoins c’est qu’il croyait plus en l’efficacité de la présence policière sur le terrain. Il a donc développé une Police Municipale efficace.

En 2007, lors de l’élaboration du programme de Poissy2008, les débats sur la Vidéo Protection étaient interminables, il n’y avait pas de consensus et c’était normal : nous nous voulions le reflet des citoyens et c’était le cas. Les Pisciacais étaient hésitant sur ce sujet, il n’y avait pas de majorité claire, au sein de l’équipe non plus. Richard Bertrand a eu cette idée simple : il semble que ce n’est pas a nous de décider mais aux pisciacais, si nous sommes élus nous organiserons un referendum.

Et aujourd’hui alors ?
Toujours pas de referendum, tant pis. L’affaire n’est pas simple, installer des caméras c’est cher, les maintenir et les exploiter plus encore pour des résultats qui sont souvent décevants si on croit que c’est la solution miracle ! Première erreur : ce n’est pas le cas. La vidéo protection est un outil, un parmi d’autres, au service de la Police. Pas forcément un outil à la résolution d’enquête, parfois oui, mais c’est rare, ni à intervenir en flagrant délit. Par contre le visionnage des images après coup donne beaucoup d’informations sur les agissements, le comportement, des témoins qui ne se sont pas manifestés.
Autre erreur : installer des caméras partout. Des études montrent que la délinquance baisse là ou il y a des caméras. En installer partout comme l’ont fait les anglais ne sert à rien. Il vaut mieux un petit nombre de caméras correctement exploitées qu’un grand nombre inutile. Car il faut bien penser que derrière les (nombreux) écrans des hommes doivent analyser les images.

Comme on peut le voir chaque problème résolu en apporte un autre. Cependant de nos jours un phénomène est incontournable :
J’ai obtenu des informations de la ville du Havre, ville très bien équipée. Je l’ai dis plus haut : la délinquance baisse là où il y a des caméras, mais les délinquants ne disparaissent pas pour autant. Au havre, la délinquance c’est déplacée dans les villes périphériques. C’est de ce phénomène qu’il faut s’inquiéter aujourd’hui, car les villes péri-pisciacaises sont de plus en plus équipées et Poissy s’asphyxie.

Si moi-même en 2008 j’étais hésitant sur la nécessité d’installer des caméras, bien qu’utile, par rapport au coût que cela induit, aujourd’hui le ratio entre le besoin et le coût n’est plus le même. Les coûts d’installation continuent de baisser et le besoin d’augmenter. Cela est une évidence maintenant. De même que le renforcement de la présence policière territoriale.

Police territoriale et plus Police Municipale… En 2013 nous serons en intercommunalité, choisie (comme nous le prônions dans le programme de Poissy2008) ou imposée, le résultat sera le même. Mais cela est une autre histoire.

Ce qui me désole c’est que depuis que j’ai rendu ma délégation à la sécurité, le Maire n’a jamais re-délégué cette fonction, c’est donc lui seul qui l’a en charge, sauf les commissions de sécurité (mission consistant à contrôler que les établissements recevant du public sont en conformité légale) qu’il a confié à l’adjoint à l’urbanisme. Il faut dire que ces commissions occupent au minimum 1 journée par semaine.

Si seulement le Maire avait écouté mes propositions quand j’étais délégué à la sécurité, il aurait au moins pu se les approprier pour son compte aujourd’hui….

Sécurité : pour François Bayrou, « la loi doit être appliquée et respectée »

François Bayrou était l’invité ce jeudi de la matinale de France Inter animée par Eric Delvaux.

Après les violences à Grenoble et dans le Loir-et-Cher, François Bayrou a estimé que la politique de sécurité de Nicolas Sarkozy montrait aujourd’hui « ses très grandes limites » : « Cette politique de sécurité montre aujourd’hui les très grandes limites qui sont les siennes et il faut la remettre en question sur des sujets très importants », ajoutant que le chef de l’Etat, qui veut livrer « une véritable guerre » à la criminalité, ne faisait que se livrer à un exercice habituel.

Il a ainsi affirmé que « cela fait dix ans que Nicolas Sarkozy a la responsabilité de la sécurité en France et cela fait trois ans qu’il est à la présidence de la République. Pourquoi, est-ce-qu’on a besoin d’annoncer comme une nouvelle extraordinaire qu’on va faire respecter la loi ? La loi doit se faire respecter sans avoir besoin de déclaration à grand son de trompe ».
« Combien de fois avons-nous entendu dire plus de zone de non-droit, tolérance zéro , et tous les jours on a la preuve du contraire, ce qui veut dire que la politique de sécurité ne va pas dans le bon sens et qu’il faut en changer », a encore rappelé François Bayrou.

Concernant la nomination d’anciens policiers au poste de préfet (en Seine-Saint-Denis et en Isère), il a estimé que « c’est un glissement sur lequel il serait bon de s’interroger ». « Le travail d’un préfet ne peut pas se limiter à l’action de police, c’est beaucoup plus large. La police, ce n’est qu’un chapitre de l’action de l’Etat ».

François Bayrou a conclu que la sécurité dans les quartiers ne pouvait pas « venir de l’extérieur »: « je n’emploie pas seulement le mot de police de proximité parce qu’il ne s’agit pas seulement de proximité, mais de connaissance du quartier, d’enracinement, de familiarité, d’observation comme les gendarmes le font dans le monde rural ».

Je suis MoDem et je le prouve.

Un délire ? Peut-être.

Juste un petit message pour dire que je suis adhérent MoDem (pour ceux qui l’ignorait), que je le suis depuis sa création et que je ne vois pas de raison que ça change.

En fait j’ai bien une arrière pensée en disant cela. En affichant ici la preuve que j’étais adhérent en 2009, j’affirme ma légitimité au sein de ce parti politique.

J’invite tous les élus qui se disent du MoDem à le prouver de la même manière.

Les premières résolutions du MoDem après les régionales

Le Conseil National s’est réuni samedi pour échanger sur le résultat des dernières élections.

Certains croyaient qu’on y mettrait François BAYROU sur la guillotine, il n’en fut rien.

Le CN a donc choisi de réaffirmer le principe d’indépendance, certainement pour rappeler à un ancien premier ministre que sa manœuvre pour piquer des militants ne passe pas inaperçue.

Un secrétariat général du Mouvement a été créé.

Enfin, 2 nouveaux vice-présidents ont été nommés : Jean LASSALE et Robert ROCHEFORT

Alain Dolium lance la campagne MoDem en Ile-de-France

Emploi, égalité des chances et mieux vivre ensemble

Mercredi 27 janvier, à La Plaine Saint-Denis (93), Alain Dolium, chef de file du MoDem, a lancé, au cours d’une conférence de presse, sa campagne pour l’élection régionale des 14 et 21 mars 2010, en présence des têtes de liste départementaux proposés.

Notre projet est de permettre à chaque homme, à chaque femme d’Ile-de-France de gagner en qualité de vie”, a déclaré Alain Dolium.

Afin d’améliorer cette qualité de vie pour chaque Francilien, j’ai fixé un certain nombre de priorités.
La première priorité est l’emploi avec un objectif de 160.000 emplois sur la mandature
La seconde priorité est l’égalité des chances pour tous.
Ces deux priorités, on le comprend aisément, sont intimement liées, si l’on souhaite dynamiser durablement et rapidement le développement économique de la région. Il n’y pas de développement économique durable sans un vivier large de talents, d’où qu’ils soient avec les formations adaptées à ce développement.
La troisième priorité est de favoriser « le mieux vivre ensemble » autour de trois piliers de la vie quotidienne : le transport, le logement et l’accès aux services publics, combiné à une approche de développement durable.
Ce projet donc, sera entièrement au service des Franciliens.
Ce projet, ni les technocrates, ni les lobbies, ni les arrangements d’appareils ne viendront le polluer
”.

Les 8 têtes de liste proposés pour l’Ile-de-France sont :

– Alain Dolium Val-de-Marne (94),
– Fadila Mehal Paris (75),
– Aude Luquet Seine-et-Marne (77),
– Pierre Le Guérinel Yvelines (78),
– Jean-François Vigier Essonne (91),
– Chantal Brault Hauts-de-Seine (92),
– Marylise Martins Seine-Saint-Denis (93),
– Sophie Jacquest Val-d’Oise (95).

Haïti : les souhaits de Marielle de Sarnez

Invitée de l’émission de Laurent Bazin sur iTélé, jeudi 14 janvier, Marielle de Sarnez a réagi sur la situation en Haïti, pays frappé en plein cœur par un très violent tremblement de terre, mardi dernier : « On l’avait redit au moment du tsunami, il faut que l’Union européenne se décide à mettre en place une coordination civile et humanitaire pour répondre présente en tant que telle lorsqu’il y a ce genre de catastrophe« .

La France peut jouer un rôle important dans ce dispositif européen par son histoire avec Haïti (…) N’oublions pas que nous sommes dans l’espace Caraïbes avec la Martinique et la Guadeloupe, donc c’est une proximité géographique« , a-t-elle ajouté.

Alain DOLIUM élu tête de liste MoDem IdF.

La tête de liste Ile de France du MoDem pour les régionales 2010 est connu depuis lundi soir.

Avec 77% des voix, Alain a été élu par les adhérents MoDem pour être l’Homme qui mènera la bataille des Régionales. C’est à lui qu’incombe la lourde tache de prendre la place de Jean-Paul Huchon.

Je l’ai croisé lors d’une réunion organisée par Pierre Le Guerinel afin de nous le présenter, samedi matin à Versailles, car qui est Alain Dolium ? Les médias l’ont déjà présenté largement car il représente la politique nouvelle, la politique qu’on attend, le symbole du Mouvement Démocrate. Je crois qu’on peut le résumer ainsi (je sais c’est réducteur) : Alain est le symbole du Mouvement Démocrate tel qu’il est espéré par les adhérent et tel que le veut François Bayrou : un mouvement bousculant voire explosant les frontières politiques, la 3ème voie espérée, un mouvement jeune, dynamique, innovant telle une start-up, ce type de société justement dirigée par Alain.

Je me retrouve chez cet homme (en fait je crois que beaucoup s’y retrouveront), il n’aime pas les boites, cette volonté de mettre les gens dans des cases dès leur naissance. Si j’avais suivi ce précepte je serais probablement mécanicien aujourd’hui, ou quelque chose du genre. Je ne critique pas ce métier, c’est juste que ce n’est pas ça que je voulais faire comme job. Mon truc c’était l’informatique, on m’a dit qu’il fallait d’abord que j’ai mon bac. On m’a doucement rappelé que mes 5 frères et sœurs n’avaient pas le bac. Je crois que c’était le début des vrais combats, de la nonchalance de ma jeunesse allait naitre les choix. J’ai choisi d’avoir mon bac, un bac scientifique avec option informatique que je décrocherais « fingers in the noise » contrairement aux apparences, car je n’ai pas la peau noire d’Alain, d’origine antillaise, né dans une banlieue parisienne, moi j’avais le profil « terreux-picard » et bien même cela, ça gène, je ne rentrais pas dans « les cases ». J’ai même entendu dire que j’étais un produit de la « sous-culture picarde », quand on sait que dans la tête de gens qui sortent ce genre de phrases, « culture picarde » équivaut à « agriculture »…. Je ne suis pas une tête, j’ai d’ailleurs arrêté mes études 2 ans après le bac, car j’ai estimé avoir atteint une limite, peut-être provisoire, mais j’estimais être a seuil d’efficacité avec les connaissances que j’avais emmagasinées afin de travailler efficacement. Alain, lui a continué, HEC en passant par « Sup-de-Co » à Amiens (capitale picarde), sans pour autant s’empêcher de vouloir exploser ce plafond de verre imposé par l’éducation. Et moi donc, car je crois que nous avons tous les deux décidé que le cursus éducatif n’est pas là pour nous apprendre un métier ou un rôle dans une entreprise mais est là pour nous donner les informations nécessaire à notre réalisation personnelle. Alain a choisi de s’investir dans l’aide à la scolarité, c’est un milieu qu’il affectionne cela se voit, cela se sent, cela s’entend quand il parle. Politiquement aussi, je trouve tellement réducteur de vouloir systématiquement classer à droite ou à gauche, cela est bien trop simpliste, c’est pour cela que je ne m’étais jamais « encarté » avant le Mouvement Démocrate, les choix politiques dictés par les gens qui se disent de gauche et ceux qui se disent de droite sont limités car ils doivent rester dans le moule. N’est-il pas dommage de mettre au placard une bonne idée sous prétexte qu’elle viendrait de l’autre bord ?

Pourquoi le Modem ?

C’est de lui : le MoDem, « c’est la meilleure des synthèses pour rouvrir l’espace politique et proposer un nouveau projet de société » Alain est un homme qui croit en la liberté d’entreprendre, il est d’ailleurs chef d’entreprise, croit aux valeurs sociales qui permettent d’offrir une décence de vie et la liberté de choisir son destin, un homme qui croit en la solidarité et qui y passe beaucoup de temps.

Aura t-il le temps ?

Parmi les critiques entendu, certains disent qu’on ne peut pas être chef d’entreprise et faire de la politique en même temps. La réponse est simple : si on est un bon chef d’entreprise, lors qu’on a fait croitre sa société a un niveau suffisant, il faut ensuite croire aux hommes qui la composent. C’est le moment de déléguer, de faire confiance a ses adjoints, de les recruter si besoin et on peut alors réduire considérablement le temps nécessaire au suivi de l’entreprise.

A t-il l’expérience ?

A ceux qui disent qu’il est inexpérimenté en politique, j’ai envi de répondre qu’il n’est pas corrompu par les anciennes pratiques politiciennes. Il est justement le vecteur du renouveau politique. il a une forte expérience associative mais ce milieu ayant ses propres limitent, il lui faut sortir de cette « boite » pour passer à l’échelon supérieur, la politique, là ou on décide. Notre pays a évolué grâce aux personnes qui refusaient le conformisme. Alain Dolium fera évoluer notre pays. Quand on lui parle d’alliance au second tour il répond victoire. A quoi bon parler alliances, si on espère pas gagner autant faire une liste commune dès le début. Alain DOLIUM président de la région Ile de France en 2010 ? Oui, nous pouvons !

Fusion PS/MoDem : Je suis las de faire la carpe !

Hier soir, lors du Conseil Municipal, j’ai pris la parole à l’occasion de la délibération concernant le retrait de la fonction d’adjoint de Richard BERTRAND.

Voici l’intégralité de mon intervention :

« Monsieur le Maire, chers collègues, chers Pisciacais,

Monsieur le Maire, en mars 2008 vous êtes devenu maire grâce à la fusion avec la liste conduite par le leader MoDem Richard Bertrand. Sans lui, vous ne seriez pas à cette place aujourd’hui.

Au soir de l’élection législative partielle d’octobre, vous avez annoncé, devant toutes les télévisions, que vous alliez prendre vos dispositions vis à vis des élus Modem de votre majorité car notre parti ne vous avait pas soutenu au second tour face à David Douillet. Pour une fois vous tenez parole.

Aujourd’hui, quelque soit l’artifice politique que vous avez mis en place, derrière lequel vous tentez vainement de vous dissimulez, mais qui ne trompe personne, vous vous attaquez à notre chef de file Richard Bertrand.
Ce faisant, vous poursuivez votre stratégie définie dès le lendemain de l’élection municipale et consistant à essayer d’étouffer la présence du MoDem au sein de votre majorité le plus progressivement possible pour que cela passe inaperçu, mais avec une détermination sans faille.
Conformément à cette stratégie, vous espériez sans doute amoindrir au maximum l’impact de cet événement, voire amener certains élus MoDem à trahir Richard et à vous rejoindre pour «ne pas perdre la gamelle». Et bien, ne comptez pas sur moi !!

Très vite après l’élection de mars 2008, les premiers signes inquiétants sur votre volonté réelle de collaboration nous sont parvenus. J’insiste pour dire devant cette assemblée que c’est Richard Bertrand qui, au nom de la fusion, nous a exhortés à continuer de vous faire confiance. Voilà sa seule erreur !

Votre acte d’aujourd’hui est un acte grave.
En retirant ses délégations et sa fonction d’adjoint au Vice président du MoDem des Yvelines, vous vous attaquez directement à notre parti et rompez, à votre initiative, l’accord de fusion PS/MoDem. Vous en porterez seul la responsabilité.
Au-delà de l’aspect local, votre volonté de détruire ce qui aurait du fonctionner doit montrer clairement aux électeurs, à quelques semaines des élections régionales, que la fusion PS/MoDem est un leurre quand elle est organisée par des gens tels que vous.
Aujourd’hui je constate que vous préférez jouer le jeu de l’opposition, eh bien sachez que je suis las de faire la carpe.

Puisque depuis mars 2008, vous avez instauré un climat de méfiance, puisque vous ne m’avez jamais fait confiance sur les affaires relevant de ma délégation, puisque vous ne semblez pas comprendre que nous sommes ici, avant tout, pour travailler dans l’intérêt des Pisciacais, je vous rends officiellement ce soir ma délégation et continuerai à me battre, sans quitter le groupe majoritaire, dans l’intérêt de nos citoyens au côté de Richard BERTRAND et de mes autres colistiers MoDem jusqu’à la fin de votre mandat en 2014. »

Je n’étais pas seul à intervenir, puisque 3 autres de mes colistiers, dont 2 adjointes, ont eux aussi rendu leurs délégations.
Nos différentes interventions ont été applaudies par le public nombreux hier soir, histoire de nous conforter dans notre convictions que nous sommes élus pour être au service des Pisciacais et non au service du Maire et que si celui croyait nous tenir par nos délégations et donc nos indemnités, il se trompe sur toute la ligne.

Le groupe d’élus MoDem fidèle a celui qui nous a mené à la mairie, dont je suis fier de faire partie, n’est pas dupe, tôt ou tard notre tour serait venu. D’ailleurs j’en profite pour faire passer un autre message : tôt ou tard, d’autres nous suivront…

Et oui, j'ai signé la charte de l'élu responsable...

Et oui, j'ai signé la charte de l'élu responsable...