C’est l’heure de vous souhaiter de joyeuses fêtes à toutes et à tous.
N’abusez pas trop des bonnes chose. On se retrouve en début d’année pour la suite de nos aventures, car il est temps pour moi de passer quelques jours avec ma famille.
C’est l’heure de vous souhaiter de joyeuses fêtes à toutes et à tous.
N’abusez pas trop des bonnes chose. On se retrouve en début d’année pour la suite de nos aventures, car il est temps pour moi de passer quelques jours avec ma famille.
La tête de liste Ile de France du MoDem pour les régionales 2010 est connu depuis lundi soir.
Avec 77% des voix, Alain a été élu par les adhérents MoDem pour être l’Homme qui mènera la bataille des Régionales. C’est à lui qu’incombe la lourde tache de prendre la place de Jean-Paul Huchon.
Je l’ai croisé lors d’une réunion organisée par Pierre Le Guerinel afin de nous le présenter, samedi matin à Versailles, car qui est Alain Dolium ? Les médias l’ont déjà présenté largement car il représente la politique nouvelle, la politique qu’on attend, le symbole du Mouvement Démocrate. Je crois qu’on peut le résumer ainsi (je sais c’est réducteur) : Alain est le symbole du Mouvement Démocrate tel qu’il est espéré par les adhérent et tel que le veut François Bayrou : un mouvement bousculant voire explosant les frontières politiques, la 3ème voie espérée, un mouvement jeune, dynamique, innovant telle une start-up, ce type de société justement dirigée par Alain.
Je me retrouve chez cet homme (en fait je crois que beaucoup s’y retrouveront), il n’aime pas les boites, cette volonté de mettre les gens dans des cases dès leur naissance. Si j’avais suivi ce précepte je serais probablement mécanicien aujourd’hui, ou quelque chose du genre. Je ne critique pas ce métier, c’est juste que ce n’est pas ça que je voulais faire comme job. Mon truc c’était l’informatique, on m’a dit qu’il fallait d’abord que j’ai mon bac. On m’a doucement rappelé que mes 5 frères et sœurs n’avaient pas le bac. Je crois que c’était le début des vrais combats, de la nonchalance de ma jeunesse allait naitre les choix. J’ai choisi d’avoir mon bac, un bac scientifique avec option informatique que je décrocherais « fingers in the noise » contrairement aux apparences, car je n’ai pas la peau noire d’Alain, d’origine antillaise, né dans une banlieue parisienne, moi j’avais le profil « terreux-picard » et bien même cela, ça gène, je ne rentrais pas dans « les cases ». J’ai même entendu dire que j’étais un produit de la « sous-culture picarde », quand on sait que dans la tête de gens qui sortent ce genre de phrases, « culture picarde » équivaut à « agriculture »…. Je ne suis pas une tête, j’ai d’ailleurs arrêté mes études 2 ans après le bac, car j’ai estimé avoir atteint une limite, peut-être provisoire, mais j’estimais être a seuil d’efficacité avec les connaissances que j’avais emmagasinées afin de travailler efficacement. Alain, lui a continué, HEC en passant par « Sup-de-Co » à Amiens (capitale picarde), sans pour autant s’empêcher de vouloir exploser ce plafond de verre imposé par l’éducation. Et moi donc, car je crois que nous avons tous les deux décidé que le cursus éducatif n’est pas là pour nous apprendre un métier ou un rôle dans une entreprise mais est là pour nous donner les informations nécessaire à notre réalisation personnelle. Alain a choisi de s’investir dans l’aide à la scolarité, c’est un milieu qu’il affectionne cela se voit, cela se sent, cela s’entend quand il parle. Politiquement aussi, je trouve tellement réducteur de vouloir systématiquement classer à droite ou à gauche, cela est bien trop simpliste, c’est pour cela que je ne m’étais jamais « encarté » avant le Mouvement Démocrate, les choix politiques dictés par les gens qui se disent de gauche et ceux qui se disent de droite sont limités car ils doivent rester dans le moule. N’est-il pas dommage de mettre au placard une bonne idée sous prétexte qu’elle viendrait de l’autre bord ?
Pourquoi le Modem ?
C’est de lui : le MoDem, « c’est la meilleure des synthèses pour rouvrir l’espace politique et proposer un nouveau projet de société » Alain est un homme qui croit en la liberté d’entreprendre, il est d’ailleurs chef d’entreprise, croit aux valeurs sociales qui permettent d’offrir une décence de vie et la liberté de choisir son destin, un homme qui croit en la solidarité et qui y passe beaucoup de temps.
Aura t-il le temps ?
Parmi les critiques entendu, certains disent qu’on ne peut pas être chef d’entreprise et faire de la politique en même temps. La réponse est simple : si on est un bon chef d’entreprise, lors qu’on a fait croitre sa société a un niveau suffisant, il faut ensuite croire aux hommes qui la composent. C’est le moment de déléguer, de faire confiance a ses adjoints, de les recruter si besoin et on peut alors réduire considérablement le temps nécessaire au suivi de l’entreprise.
A t-il l’expérience ?
A ceux qui disent qu’il est inexpérimenté en politique, j’ai envi de répondre qu’il n’est pas corrompu par les anciennes pratiques politiciennes. Il est justement le vecteur du renouveau politique. il a une forte expérience associative mais ce milieu ayant ses propres limitent, il lui faut sortir de cette « boite » pour passer à l’échelon supérieur, la politique, là ou on décide. Notre pays a évolué grâce aux personnes qui refusaient le conformisme. Alain Dolium fera évoluer notre pays. Quand on lui parle d’alliance au second tour il répond victoire. A quoi bon parler alliances, si on espère pas gagner autant faire une liste commune dès le début. Alain DOLIUM président de la région Ile de France en 2010 ? Oui, nous pouvons !
Hier soir, lors du Conseil Municipal, j’ai pris la parole à l’occasion de la délibération concernant le retrait de la fonction d’adjoint de Richard BERTRAND.
Voici l’intégralité de mon intervention :
« Monsieur le Maire, chers collègues, chers Pisciacais,
Monsieur le Maire, en mars 2008 vous êtes devenu maire grâce à la fusion avec la liste conduite par le leader MoDem Richard Bertrand. Sans lui, vous ne seriez pas à cette place aujourd’hui.
Au soir de l’élection législative partielle d’octobre, vous avez annoncé, devant toutes les télévisions, que vous alliez prendre vos dispositions vis à vis des élus Modem de votre majorité car notre parti ne vous avait pas soutenu au second tour face à David Douillet. Pour une fois vous tenez parole.
Aujourd’hui, quelque soit l’artifice politique que vous avez mis en place, derrière lequel vous tentez vainement de vous dissimulez, mais qui ne trompe personne, vous vous attaquez à notre chef de file Richard Bertrand.
Ce faisant, vous poursuivez votre stratégie définie dès le lendemain de l’élection municipale et consistant à essayer d’étouffer la présence du MoDem au sein de votre majorité le plus progressivement possible pour que cela passe inaperçu, mais avec une détermination sans faille.
Conformément à cette stratégie, vous espériez sans doute amoindrir au maximum l’impact de cet événement, voire amener certains élus MoDem à trahir Richard et à vous rejoindre pour «ne pas perdre la gamelle». Et bien, ne comptez pas sur moi !!
Très vite après l’élection de mars 2008, les premiers signes inquiétants sur votre volonté réelle de collaboration nous sont parvenus. J’insiste pour dire devant cette assemblée que c’est Richard Bertrand qui, au nom de la fusion, nous a exhortés à continuer de vous faire confiance. Voilà sa seule erreur !
Votre acte d’aujourd’hui est un acte grave.
En retirant ses délégations et sa fonction d’adjoint au Vice président du MoDem des Yvelines, vous vous attaquez directement à notre parti et rompez, à votre initiative, l’accord de fusion PS/MoDem. Vous en porterez seul la responsabilité.
Au-delà de l’aspect local, votre volonté de détruire ce qui aurait du fonctionner doit montrer clairement aux électeurs, à quelques semaines des élections régionales, que la fusion PS/MoDem est un leurre quand elle est organisée par des gens tels que vous.
Aujourd’hui je constate que vous préférez jouer le jeu de l’opposition, eh bien sachez que je suis las de faire la carpe.
Puisque depuis mars 2008, vous avez instauré un climat de méfiance, puisque vous ne m’avez jamais fait confiance sur les affaires relevant de ma délégation, puisque vous ne semblez pas comprendre que nous sommes ici, avant tout, pour travailler dans l’intérêt des Pisciacais, je vous rends officiellement ce soir ma délégation et continuerai à me battre, sans quitter le groupe majoritaire, dans l’intérêt de nos citoyens au côté de Richard BERTRAND et de mes autres colistiers MoDem jusqu’à la fin de votre mandat en 2014. »
Je n’étais pas seul à intervenir, puisque 3 autres de mes colistiers, dont 2 adjointes, ont eux aussi rendu leurs délégations.
Nos différentes interventions ont été applaudies par le public nombreux hier soir, histoire de nous conforter dans notre convictions que nous sommes élus pour être au service des Pisciacais et non au service du Maire et que si celui croyait nous tenir par nos délégations et donc nos indemnités, il se trompe sur toute la ligne.
Le groupe d’élus MoDem fidèle a celui qui nous a mené à la mairie, dont je suis fier de faire partie, n’est pas dupe, tôt ou tard notre tour serait venu. D’ailleurs j’en profite pour faire passer un autre message : tôt ou tard, d’autres nous suivront…
Et oui, j'ai signé la charte de l'élu responsable...
Après avoir annoncé publiquement qu’il accusait Richard BERTRAND de lui avoir fait perdre les élections et qu’il prendrait les mesures en adéquation, Frédérik BERNARD passe à l’acte.
Le 25 octobre, un arrêté signé du maire de Poissy, prive Richard BERTRAND de sa délégation au développement économique.
Petit rappel sur l’entre-deux tour de ses législatives :
Tout d’abord, le candidat Front de Gauche annonce qu’il ne soutiendra pas Frédérik BERNARD si ce dernier accepte le soutien du candidat MoDem, on peut encore le lire sur son site (lien ici) que je cite :
« MediaSeine : François Delapierre , quelle est votre décision pour ce second tour ?
François Delapierre : A l’heure où je vous parle, Frédérik Bernard ne m’a pas appelé. C’est quelque chose d’assez triste et que je comprends mal.
Je sais, par son équipe, que la profession de foi qu’il a publié ne comportera pas le logo du Font de gauche. Il ne m’a pas sollicité pour faire un mot de soutien à sa candidature au deuxième tour.
Pourtant, je n’ai pas posé de conditions politiques. J’ai fait une demande auprès de Frédérik Bernard, celle qu’il ne sollicitera pas le soutien du MoDem. J’ai dis clairement au premier tour que je combattais la droite sous toutes ses formes et j’ai écris que je ne me reconnaissais pas dans les propositions du MoDem. »
A cette annonce, Richard demande à l’élu PS se qu’il préfère et n’obtient comme réponse qu’un : « je m’en fout, fait ce que tu veux » (Je n’étais pas loin). En tant que centriste, Richard n’a donc donné aucune consigne afin de ne pas perturber la probable alliance à gauche, lâchant discrètement à un journaliste : « Si on a un député PS, c’est très bien, si on a un député UMP, c’est comme ça » (source ici), une façon de dire qu’il donne sa confiance au maire sans lui faire perdre un report de l’extrême gauche.
Voilà que Frédérik BERNARD accuse Richard de l’avoir fait perdre cette élection et qu’il devra en assumer les conséquences. Il avance même un début de stratégie dans une interview (qu’on peut lire là) : « Sans les personnes du MoDem, je suis majoritaire. Il n’y a pas de soucis à ce niveau là. »
Pire encore, dans la série « c’est pas moi qui suis mauvais, c’est les autres qui sont méchants avec moi« , il a même accusé David DOUILLET d’avoir triché (la preuve en vidéo ici).